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Jouer à nommer les étoiles dans la nuit d’été. Dessiner la grande ourse. Se laisser aspirer par tous ces noms d’antiquité et d’anticipation. Les romans d’adolescence, les films en famille sur le grand canapé. Se laisser aspirer par le temps, l’espace, l’espace-temps. Ces lumières qui nous parviennent d’autres millénaires. Ces souvenirs d’autres éternités. C’est léger et un peu triste. Je prends des photos de la nuit et ça semble des images d’un vieux film de vampires. On en rit.