7

Assis sur une souche, je sens l’humidité froide traverser le tissu des poches arrières. Je sais qu’il faudrait que je me lève vite pour éviter la propagation des traces infamantes comme la preuve manifeste de mon abandon. Mais je n’ai plus de jambes. Juste l’imprégnation glacée de la décomposition et une raideur aux omoplates. Des jambes en coton. Et le reste aussi. L’herbe est mal peignée sous la rosée. Une feuille rouille et roule. Devant mes pieds.