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Avec l’été la sécheresse nous épuise. Aride et sec, tout s’amenuise. Les sourires envolés, les désirs sans objets, sans boussole mais sans destination. Lever du soleil, coucher du soleil. Juste suivre les croissants de la nuit pour s’y cacher. Inspirer profondément les odeurs d’herbe sèche, les parfums de mélancolie, plus anciens que les pierres. Observer les étoiles, guetter les lumières. La nuit est à moi. Le courant est tari. Évanoui. Juste cette pulsation nerveuse des dents aux intestins.