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C’est la tristesse qui nous forge. Tout se corrode et s’allie. J’ai rongé des noms comme des grilles. Des nuits si longues et des jours indécis. Tournant comme une machine à pleurer des regrets et des désirs. Même les promenades n’avait plus d’odeurs. N’ont plus de goût de mûres volées aux fossés, soleil de fin d’été, ton pas traçant des ombres sur le mien.